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Ibiza - 4 au 9 décembre 2020

 

La navigation vers Ibiza ne dure que 12h mais elle est pénible, sous la pluie et dans le vent assez fort. Les filles sont malades et finissent cette petite traversée au fond de leur couchette à dormir. Nous nous abritons dans la première baie possible derrière le Cabo Roig, de nuit, et filons nous coucher en donnant le titre de « pire navigation » à ce que nous venons de vivre.

 

 

Le lendemain matin, le soleil est de retour. Du vent fort est annoncé pour toute la semaine alors nous devons trouver un meilleur abri. Nous allons quand même passer deux petites heures à la plage et les filles en profitent pour faire du body board malgré l'eau et surtout le vent frais. Les vagues forcissent et nous revenons au bateau avant que le trajet en annexe devienne dangereux et partons nous abriter dans la Cala Llenja.

 

Comme à Majorque, la côte est très touristique et à cette époque, les résidences derrière la plage sont désertes, les rues peuplées principalement par les chats. Les filles profitent encore de la plage mais le sable est froid sur les doigts et les blousons sont de sortie. Nous avons même l'occasion de tester notre chauffage lors d'une soirée où la température extérieure descend à 6°C. Au réveil, toutes les parois de la cabine dégoulinent de condensation et heureusement que le soleil nous réchauffe bien dès qu'il est monté un peu.

 

 

Nous guettons la météo tous les jours mais aucun créneau vers Gibraltar ne se dessine dans les dix prochains jours. Nous allons mouiller devant Ibiza pour gagner un peu vers le sud et visiter la ville.

 

Les filles sont aux anges car les parcs de jeux pour enfant viennent de rouvrir aux Baléares. Et nous avons un super parc à 200m de l'endroit où nous débarquons. Grâce encore à nos vélos nous allons jusque la ville fortifiée et déambulons dans ses ruelles, sur ses remparts, charmés par le lieu et contents de le découvrir hors saison. Des bornes très bien faites expliquent l'usage ancien des bâtiments ou l'histoire de la ville et donnent plus de sens à ce que nous avons sous les yeux.

 

 

Le vent, soufflant inexorablement de l'ouest et très fort, prend un peu de nord en mollissant pendant deux petits jours. C'est pour nous une occasion de rallier les côtes espagnoles à partir desquelles nous pensons avoir plus de facilités pour passer Gibraltar et rejoindre l'Atlantique. Elle n'est pas idéale mais nous voulons la saisir.

 

Le mercredi 9 décembre, nous levons l'ancre après avoir couché les filles, tout amarré sur le pont et tout calé dans le bateau.

 

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