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Açores - Santa Maria du 14 mai au 2 juin 2021

 

Au bout de 2 jours de quarantaine au bateau, sitôt les résultats des tests obtenus, nous filons à terre poursuivre nos explorations.

 

Santa Maria réveille tous nos sens. Nous marchons dans l'herbe, nos narines redécouvrent l'odeur de la terre, des plantes, nos yeux sons attirés par les fleurs multicolores et le gazouillement des oiseaux enchante nos oreilles.

 

L'île est toute petite : 17km x 10 km et 5500 habitants. Géologiquement, c'est l'île la plus ancienne des Açores et ses différentes étapes de formation offrent des alternances de roches volcaniques et sédimentaires étonnantes. C'est aussi pour cela que l'on trouve des plages de sable blanc à Santa Maria.

 

Comme dans les autres îles des Açores, les mouillages ne sont pas simples. Les vents changent souvent de direction, la houle arrive de loin, rendant le mouillage inconfortable et le débarquement hasardeux. Nous alternons entre mouillages et séjours dans la petite marina de Vila do Porto où nous rencontrons des bateaux de toutes nationalités, arrivant de Madère ou des Canaries pour la plupart.

 

 

 

Nous sommes charmés par la beauté de l'île : les chemins, les ruisseaux, les pics volcaniques, les falaises, les plages, tout nous plaît ! L'atmosphère est paisible et l'ambiance détendue. Au fil des balades, Yaëlle marche de mieux en mieux. Des parcs forestiers avec jeux, barbecues, points d'eau et sanitaires impeccables jalonnent nos parcours.

 

Nous n'avons aucun mal à nous faire prendre en stop ce qui épargne aux filles la montée en ville. Pour aller plus loin, nous louons une voiture ou prenons le bus. Un jour, le chauffeur prolonge même le trajet pour nous déposer directement à la marina.

 

 

Nous avions dit aux filles que nous avions des chances de rencontrer des enfants aux Açores et nous ne nous étions pas trompés ! Les pontons facilitent les allers et venues et les nouveaux copains-copines passent d'un bateau à l'autre pendant que les parents boivent un café ensemble ou même bricolent chacun chez eux. Depuis les Baléares fin novembre, les filles n'avaient pas joué réellement avec des enfants à qui elles pouvaient raconter leur histoires, partager leurs jouets. Elles ont joué un peu avec des cap-verdiens, des gambiens, mais ce n'est pas pareil. Là c'est le bonheur total!

A chaque nouvelle rencontre, nous découvrons des parcours de vie différents. Nous sympathisons avec l'équipage de Wizard, une famille de 5. Moins d'un an avant leur départ l'été 2020, ils ne connaissaient rien de la voile. Ils se sont formés grâce à des stages intensifs, ont acheté leur bateau aidés d'un ami expérimentés et sont partis. Ils ont avancé prudemment, conscients de leurs limites et osant "lâcher les branches" et terminent leur année avec une bonne expérience de navigation et des souvenirs plein la tête.

Le point commun de la plupart des équipages cette année est que chacun a adapté son voyage par rapport aux contraintes du COVID et en est quand même très content.

 

 

Nous avons du mal à quitter Santa Maria. Nous prévoyions d'y rester une grosse semaine mais au bout de 3 semaines nous y sommes toujours. Nous n'avons pas spécialement envie de partir mais une longue période de pétole est annoncée et nous décidons de partir avant sinon nous risquons d'être coincés là pour un bon moment. Un peu à contrecœur pour moi, nous partons vers l'île de Terceira le 2 juin, encore au près !

 

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