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Galice

Les baies et plages de la baie de Camariñas sont très belles et donnent envie de rester explorer quelque temps. Pins, eucalyptus, sable blanc et fin. Par beau temps, les possibilités de mouillage sont nombreuses.

 

 

Le chemin de Compostelle passe devant le mouillage et nous voyons des dizaines de marcheurs chaque jour. Saint Jacques de Compostelle est à 70km de kilomètres de Muxia. Un car fait l’aller-retour dans la journée mais il part à 6h15 du matin… alors nous décidons de faire 2 équipes et d’y aller en stop, nous prendrons le car au retour.

 

A Saint-Jacques de Compostelle les marcheurs arrivent par dizaines en permanence sur la place de la Cathédrale. Mais combien sont-ils chaque année à ce rythme ? Après une rapide recherche, ils auraient été environ 400 000 à arriver à Saint-Jacques de Compostelle en 2023…

 

La cathédrale est immense (l’une des plus grandes d’Europe) et les bâtiments qui l’entourent sont majestueux également. Un fois que l’on a trouvé par quelle porte entrer, on arrive au chœur et on est impressionnés par les dorures, l’orgue double...

 

A notre sortie, la pluie annoncée est là et la déambulation devient « mouillante ». Nous partons visiter le musée du peuple Galicien dont la vie était remplie par les activités artisanales, la pêche ou l’agriculture. Le musée et les photos anciennes témoignent d’une vie qui semblait rude au milieu de paysages verts et peu urbanisés, où la pluie occupe une bonne place (sur ce point notre vision est peut-être déformée par notre séjour humide en Galice).

 

La visite terminée, nous marchons sous des trombes d’eau jusqu’à la gare routière pour prendre le bus de Muxia. Les deux heures de bus sont bienvenues pour nous reposer et sécher un peu.

 

 

Le lendemain, c’est de nouveau la tempête et nous passons pas mal de temps au bateau. Les filles ont sorti les Playmobils et le vent siffle en permanence dans les haubans. Quand la pluie se calme, nous allons voir l’état de la mer. La houle atteint 6m et vient se fracasser sur la côte qui nous avait paru si paisible à notre arrivée. Pas question de prendre la mer dans ces conditions !

 

 

Le jeudi 10 octobre, la houle a baissé un peu et le vent s’est calmé (presque un peu trop) donc nous prenons la mer pour gagner un peu vers le sud. Nous ne pouvons pas aller plus loin que Baiona, à l’entrée de la baie de Vigo, un nouveau coup de vent de sud est annoncé…

 

 

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