Notre escale est technique et "sociale". Beaucoup de bricolage, beaucoup de rencontres.
Du coup nous ne verrons pas autre chose que l'île de Sao Vicente et surtout Mindelo. Nos journées se ressemblent : école à bord, courses diverses ou balade en ville, bricolage, repas au bateau ou au marché, pause au bateau, à l'ombre, re-bricolage ou corvées et plage pour se rafraîchir, éventuellement apéro et dodo !
Les filles ont leurs lieux de prédilection : la plage, la bibliothèque de l'Alliance Française, le ponton de la marina voisine avec tous les bateaux avec enfants.
Nous nous échappons de la ville et de son mouillage à l'eau quand même douteuse en partant mouiller dans une baie déserte puis devant la plage de Sao Pedro au sud.
Cela fait un bien fou de retrouver une eau propre, le calme et notre vie de mouillage sauvage tranquille et ponctuée de baignade. La mission est de voir d'autres tortues que celle du port. Les filles en ont aperçue une chacune, chouette !
Devant la plage de Sao Pedro, le vent est maniable pour une fois et Gaëtan en profite pour aller faire un tour avec l'annexe à la voile. Le lendemain, le vent est monté à au moins 25 noeuds et il est temps de retourner à Mindelo.
Manoë souhaitait fêter son anniversaire à terre, ce que nous faisons avec un restaurant sympathique. Le lendemain, le 18, nous devons partir pour la transat. Dès le réveil les petits ventres sont noués d'appréhension et nos paroles rassurantes ne changent pas grand chose. Nous apprenons que "Ribambelle" est arrivé en Martinique. Un coup de téléphone aux copines qui viennent de vivre la grande traversée rassure Manoë et Yaëlle. Sur Ribambelle, personne n'a été malade, les enfants ont même joué aux Playmobils et ils ont même bien aimé cette navigation ! Tout ça est de bon augure, nous devrions avoir une météo clémente.
Nous faisons les derniers préparatifs pour lever l'ancre le 19 au matin, en direction de la Guyane.